La comparaison et la convoitise: sources de luttes et querelles
Jacques 4
1 D’où viennent les luttes, et d’où viennent les querelles parmi vous? N’est-ce pas de vos passions qui combattent dans vos membres?.
2 Vous convoitez, et vous ne possédez pas; vous êtes meurtriers et envieux, et vous ne pouvez pas obtenir; vous avez des querelles et des luttes, et vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas.
3 Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions
Le fait de se comparer à son prochain ou bien de vouloir avoir ce que son prochain a, est devenu comme la nourriture quotidienne pour beaucoup de gens et surtout pour beaucoup de chrétiens. Nous voulons être comme tel, avoir ce que tel a et par là on envie ceux qui ont quelque chose de plus que nous. Mais la vérité est la suivante:
"Qu'on le veuille ou pas, nous devons savoir que aussi longtemps que nous vivrons sur cette terre, il y aura toujours et chaque jour quelqu'un qui a quelque chose de plus que nous, car nul n'est parfait et nul n'est complet. Seul Christ est tout et en tous."
L'Eglise de ces derniers temps traverse des momments difficiles car la comparaison et la convoitise dans le coeur des chrétiens créent des troubles et des luttes souvent acharnées au sein des membres d'une congrégation. Par jalousie et convoitise, tout le monde déclare que Dieu lui a donné une vision d'ouvrir une autre eglise ou de commencer un nouveau ministère dans un endroit quelconque. Par après, celà crée des divisions dans l'Eglise et certains sont dans la confusion pour savoir si ladite vision est réelle ou si elle est le résultat des ambitions de la part dudit "visionnaire". Ce dernier prend souvent la vision d'une autre personne, souvent le visionnaire d'une eglise prospère et il fait sienne cette vision, alors qu'en réalité la dite "vision" n'est qu'une "ambition". Je crois de tout mon coeur que si Dieu donne une vision, elle ne peut pas s'accompagner d'une division et des luttes acharnées. Elle doit se réaliser dans la paix et l'ordre, sans recours à la force.
Nous demandons mais nous ne recevons pas car nous demandons mal, avec jalousie et par convoitise dans le but de satisfaire nos besoins. Souvent beaucoup de gens ratent leur bénédiction car ils veulent à tout prix être comme l'autre. Au lieu de saisir l'opportunité que Dieu offre, beaucoup de chrétiens veulent suivre le chemin que les autres ont pris, en d'autres termes suivre les empreintes des autres, croyant que c'est le seul moyen de réussir; si je ne fais pas comme l'autre avait fait, il n'y a pas milles autres chemins par lesquels je peux passer pour atteindre ma destinée; puisque ca été comme ca avec l'autre, ca doit absolument être la seule solution pour mon problème.
Je t'encourage mon frère, ma soeur de ne jamais penser de la sorte. Saches une chose, notre Dieu a mille et une solutions pour un seul problème. Il n'est pas un Dieu de systèmes mais un Dieu de diversité.
Nous devons nous réjouir de notre différence, car c'est cette différence qui est notre valeur et c'est elle qui fait de nous des êtres uniques, créés par un Dieu magnifique en sainteté et qui pourvoit à tous nos besoins selon sa richesse.
En nous comparant aux autres, nous trouverons toujours qu'il y a quelque chose qui nous manque, quelque chose que l'autre a mais que nous n'avons pas. Mais en faisant de l'Eternel notre plus grand plaisir, il nous donnera ce que notre coeur désire.
Réjouissons-nous aussi de la victoire et du succès de notre prochain et rappelons-nous que la grâce de Dieu nous suffit et que Christ qui sonde les coeurs et les reins connaît nos besoins et qu'il prend bien soin de nous.
Conclusion:
Ne cherchons pas une vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, en nous portant envie les uns aux autres (Galates 5:26). Mais voici ce que nous devons nous rappeler chaque jour, ce mystère caché de tout temps et dans tous les âges, mais révélé maintenant à ceux qui croient en Son nom: "Christ en moi, l'espérance de la gloire" (Colossiens 1: 27)
Que Dieu vous bénisse!
Fleury N.
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